Tout a commencé avec Gioia, lors d’une rencontre entre mamans, pour discuter portage. Je suis alors accompagnée de ma petite fille de 10 mois et enceinte.
Cette grossesse est “surprise” ! Et je dois avouer que je suis déstabilisée à l’idée d’accueillir un nouvel enfant. Je culpabilise vis-à-vis de ma petite fille, si petite à mes yeux et qui a encore tant besoin de moi, je suis perdue.
Ce qui est plaisant chez elle, avant même son métier de doula, c’est sa joie de vivre. Je sais, à ce moment-là, qu’elle était en formation et je décide lors de cette rencontre de lui demander comment “cela se passe”.
La suite se passe naturellement, elle m’écoute, me soutient dans mes réflexions sur cette grossesse surprise, me trouve des réponses dans ses livres, grâce à sa culture “doulesque”.
Au fur et à mesure je prends un chemin serein pour cette grossesse, elle m’aide à faire en sorte que tout soit doux, beau, calme, bref, que tout soit comme il se doit.
Elle devient au fil du temps un pilier sur lequel se reposer, quand, doucement, le poids de la grossesse se fait ressentir. Elle est la main tendue lors d’échographies, le soutien pour un rendez-vous. Elle est aussi celle avec qui on peut parler, rire, pleurer, de tristesse ou joie.
Avec elle, mon mari et moi, on décide de prendre un chemin encore plus doux et calme à nos yeux : l’accouchement à domicile. Chemin dont Gioia fait partie. On veut qu’elle soit là le jour venu de la naissance pour nous accompagner avec la sage-femme.
Elle est là ce matin-là, arrivée juste à temps, en même temps que notre sage-femme, pour m’aider par sa présence discrète à donner naissance à mon fils. C’est sa main que je veux tenir, pas une autre.
Je voulais qu’elle soit là, je le voulais, elle l’a fait.
Mon bébé est né, et toujours là, Gioia, quelque part dans la maison à discuter avec Catherine, notre sage-femme.
C’est ce que l’on souhaitait mon mari et moi, qu’elle soit là ce jour.
Ce que je retiendrai, c’est que cette expérience reste la plus forte de ma vie, Gioia ma jolie doula a fait en sorte que notre chemin soit agréable.
Aujourd’hui il n’y a qu’un mot à lui adresser : Merci.