Lorsque je suis tombée enceinte la 1ère fois, cette grossesse issue de la procréation médicalement assistée, je l’ai vécu pleinement, sereinement, sans me poser plus de questions que cela. Tout était d’un naturel hors normes, tout coulait de source. Je n’avais, d’ailleurs, eu besoin de personne. Je faisais tout à l’instant, sans me poser de questions.
Quand je suis tombée enceinte la seconde fois, plus rien n’était pareil. […]
Cette 2ème grossesse était plus que désirée mais avoir des jumeaux a été vécu pour ma part comme un calvaire. […]
Bérengère, elle-même maman de jumeaux et étant on ne peut plus en terrain connu sur le sujet, m’a accompagnée pendant toute ma grossesse, me prodiguant conseils, soutien et encouragements.
J’ai mis 5 mois à me faire à cette grossesse et 2 mois pour en profiter parce qu’ils ont décidé de pointer le bout de leur nez 2 mois avant terme. En arrivant dans ma chambre à la maternité, elle a été la première que j’ai prévenue de ce qui arrivait. Le lendemain, alors que j’étais transférée dans une structure adaptée pour une naissance prématurée, elle était la 1ère à m’appeler. Je me rappellerai toujours de son appel, de sa voix. Et du premier ressenti que j’ai pu avoir. Je n’étais plus seule. Parce que malgré tout, j’ai vécu cette grossesse avec beaucoup de solitude, éloignée de ma famille, de mes proches, coupée de mon travail, de mes collègues. Et là, en cet instant, j’ai pris conscience que cette voix à l’autre bout du fil, m’apportait soudain ce que personne d’autre ne m’avait apporté. Elle était là tout simplement. Pour moi. Et mes bébés.
J’étais terrifiée à l’idée de leur arrivée imminente et si rapide, Bérengère qui connaissait cela aussi, a tout de suite eu les mots, les paroles réconfortantes. Elle m’a préparé à cette naissance en un instant, m’a prévenue sur les complications d’une naissance prématurée, m’a préparée au moment où j’allais rencontrer mes bébés, comment je risquais de les retrouver, peut être appareillés dans leurs couveuses. Tout de suite, on a aussi abordé l’après-naissance. Mon souhait d’allaiter. J’avais souffert lors de ma 1ère grossesse que l’on ne respecte pas mon choix d’allaiter, que l’on donne des biberons à mon bébé sans me le dire. Cela ne m’a pas empêché à force de persévérance de l’allaiter 4 mois. Aussi pour ces nouveaux bébés, je voulais le meilleur. Et cela passait déjà par l’allaitement. Bérengère m’a conseillé sur le type de tire-lait à louer (les bébés étaient trop petits pour savoir téter correctement au sein), a trouvé les pharmacies près de chez moi qui pouvaient me le procurer. Quand j’ai raccroché avec elle, j’étais sereine.
Ensuite, grâce à elle, lorsque les bébés ont été placés en néonatalogie, elle m’a conseillé pour leur apporter du bien-être. On a ensuite pu anticiper le retour des bébés sur bien des choses, mettre en place ce qui était nécessaire à leur confort et leur bien-être. Elle est venue me donner un cours de portage pour que je puisse mettre mes bébés en écharpe. Elle a pris du temps pour répondre à mes mails, à mes appels téléphoniques,…
Quand les bébés sont rentrés à la maison, elle était toujours là pour me soutenir. Elle m’a encouragée alors que mon allaitement était difficile et fastidieux…
Bérengère, c’est une doula à part. Elle est la générosité même, l’humanité, la gentillesse, la disponibilité, la sérénité, la joie de vivre. Elle est d’une écoute sans faille, elle vous apporte l’aide et le soutien dont vous avez besoin. Elle ne juge jamais mais vous aide à prendre des décisions, à faire des choix. Ceux qui ont été les meilleurs pour mes bébés, pour moi. Même pour ma famille. Son expérience de maman et de maman de jumeaux est d’un prix incommensurable. Elle trouve toujours les mots justes soit pour vous encourager, soit pour vous faire rire, pour vous changer les idées, vous aider à affronter le stress de la grossesse, de l’accouchement et du retour à la maison.
Faire le choix de se faire accompagner par une doula, c’est faire le choix de bien vivre sa grossesse. C’est savoir que l’on ne sera pas seule. Si je devais avoir un autre enfant, je ferai appel à Bérengère. Sans hésiter.