Doulas de France, octobre 2007
En réponse au communiqué du CNGOF et du CNSF diffusé par l’Agence de Presse Médicale.
Les parents, les femmes ayant accouché, certains professionnels et l’association Doulas de France se prononcent pour la reconnaissance des doulas.
Les parents expriment une demande d’un service à la personne spécifique à la grossesse et aux premiers temps du bébé. Ils témoignent d’un grand vide, non pas dans l’accompagnement médical mais dans la transmission qu’ils ne reçoivent plus par leur famille ou leurs amis. Cette demande existe, et elle trouvera de toutes façons des personnes pour y répondre.
Certaines sages-femmes et d’autres équipes de professionnels de la petite enfance (PMI, psychologues, pédiatres…) soutiennent le travail des doulas, et font eux-même la demande de travailler en collaboration avec les doulas, y voyant un accompagnement complémentaire du leur. Ils demandent également à travailler avec des femmes ayant été formées dans l’esprit de la charte et du code d’éthique de l’association Doulas de France.
L’association Doulas de France travaille à une reconnaissance pour que cet accompagnement soit complémentaire du travail des équipes et réponde aux demandes des intéressés, en respectant une éthique.
Elle soutient le travail des sages-femmes et s’est proposée à de nombreuses reprises pour soutenir les demandes de créations de nouveaux postes de sages-femmes.
Doulas de France rappelle qu’en Grande-Bretagne où il y a 2 fois plus de sages-femmes pour le même nombre de parturientes, il y a 100 fois plus de doulas qui travaillent en harmonie avec les professionnels.
Les doulas créent leur emploi, s’intègrent dans le cadre du service à la personne que veut développer le gouvernement. Elles adaptent leurs tarifs aux revenus des parents. Elles ne se présentent pas comme des professionnels de santé mais comme des aides de vie, au même titre que les assistantes maternelles, les femmes de ménage, le soutien à la scolarité etc…
Doulas de France regrette que le CNOSF n’ait pas répondu à ses propositions de rencontre ni n’ait jamais souhaité discuter de leurs inquiétudes directement avec ses représentantes, afin de créer une formation qui réponde à la fois à ses inquiétudes et à la demande des parents.