Espace professionnel•les de santé, de périnatalité, du social

L’association Doulas de France est à votre écoute pour toute question que vous pourriez avoir.

Nous sommes une profession de service à la personne et nous collaborons régulièrement avec des professionnel·les et institutions, dans les domaines de la santé, de la périnatalité et du social. Nous informons les personnes accompagnées du rôle et de l’intérêt de chaque profession, nous les mettons en lien quand ces personnes n’ont pas connaissance de leurs actions.

De nombreuses doulas travaillent en lien avec des professionnel·les de santé, périnatalité, social ; et inversement ces professions ou représentant·es d’institution assistent régulièrement aux formations de doula.

Notre association a pour objectif de cadrer la posture des doulas dans leur exercice, avec le respect de toutes les professions de santé, de périnatalité et du social.

Si vous aviez des expériences négatives avec des doulas, n’hésitez pas à les porter à notre connaissance, en particulier s’il s’agit d’une doula membre de notre association.

Et retrouvez-nous chaque année aux Journées des Doulas.

Liens et documents pour mieux nous connaître

Définition et historique des doulas
Études et recherches scientifiques concernant les doulas et l’accompagnement non médical à la naissance
Charte des doulas de l’association Doulas de France

Formation

Un socle initial de compétences minimum est nécessaire pour rejoindre l’annuaire Doulas de France. Il comprend un thématiques indispensables : cadre légal, relation d’aide, posture d’accompagnant·e pendant la période périnatale…

Une fois inscrit·e dans l’annuaire, les doulas de l’association s’engagent à se former continuellement, à ne diffuser que des informations sourcées et vérifiées, à réfléchir en continu à leur pratique, en particulier à travers le système de marrainage.

Pourquoi j'accorde une réelle importance et une juste place aux doulas ?

Parce que le climat actuel qui préside aux naissances dans les hôpitaux et cliniques n'est pas toujours très serein. Trop souvent, les cours de préparation à la naissance n'existent pas, restent très légers, ou peu adaptés à ce qui attend les parturientes lors de leur accouchement.

Souvent les mamans se sentent "abandonnées" du fait que chaque sage-femme doit s'occuper d'un trop grand nombre de parturientes, donc n'ont pas le temps d'effectuer un bon accompagnement. Certaines sages-femmes ne semblent pas elles-mêmes formées à cet accueil...

Le père lui-même, même "bien préparé" pour la circonstance, n'est souvent pas en mesure de faire face tout seul aux différentes difficultés qui peuvent se présenter, ne serait-ce qu'administratives...

La présence d'une doula peut nettement favoriser les choses, ne serait ce qu'en le déchargeant de certaines formalités et en aidant les parents à s'assumer pendant le travail de l'accouchement… et c'est encore bien plus nécessaire quand le père ne peut participer à la naissance de son bébé.

Une doula, dans ce cas, ne remplace bien sûr pas la sage-femme – ce n'est pas la même fonction – mais elle peut énormément aider les parents et/ou la sage-femme à assurer un accompagnement digne de ce nom. Et c'est encore plus vrai lorsque la naissance est décidée à la maison et que cette maman a de nombreux enfants ou n'a pas sa mère, sa belle mère ou même parfois pas son compagnon près d'elle, même si c'est occasionnel. J'ai vu de nombreuses doulas ou apprenties doulas dans nos "Rencontres de Châteauroux" et je peux garantir que l'aide que peuvent apporter ces personnes extrêmement dévouées et désintéressées est extraordinaire.

Et je ne vois pas du tout en quoi cela pourrait gêner les sages-femmes. Bien au contraire cela ne peut que leur apporter une assistance précieuse auprès des mamans et des papas ; c'est une autre fonction, une autre profession, qui n'a surtout rien de médicale !

Docteur Max Ploquin, gynécologue Mai 2007

Historique de nos échanges avec les institutions

Mars 2006

Projet une femme, une sage-femme
À l’origine, ce projet a été amené en France par une des fondatrices de l’association formée au Royaume-Uni, qui l’a porté à la connaissance de la présidente du CNOSF lors des Entretiens des Sages-Femmes de Bichat en 2006 et l’a traduit en français.