En Grande Bretagne s’est lancé une grande campagne, soutenue par les associations, les usagers, pour permettre à chaque femme britannique, de quelque catégorie professionnelle et de quelque origine que ce soit, de choisir la sage-femme qui la suivra tout au long de la grossesse, de l’accouchement, et de bénéficier d’un service de maternité construit sur le Choix, l’Information et la Solidarité. Cette campagne est portée par une pétition, déjà signée par plus de 3000 personnes.
http://www.onemotheronemidwife.org.uk/

L’association Doulas de France travaille pour favoriser l’émergence d’un tel projet en France. Nous avons pu en parler avec certaines sages-femmes lors des Entretiens de Bichats des Sages-femmes en octobre 2006, et depuis, en lien avec des sages-femmes hospitalières nous avons préparé la conférence et l’atelier qui ont eu lieu sur cette campagne lors des 5es journées des Doulas, les 12 et 13 mai 2007. Outre la pétition, nous espérons que ce modèle de soins pourra être mis en place dans un ou plusieurs services pilotes.

Que vous soyez parents, sage-femme, chef de service, que vous représentiez une association qui souhaite s’unir à la campagne, surtout n’hésitez pas à nous contacter pour travailler sur l’adaptation de ce projet dans le système français.

Modèle pour les sages-femmes

Le Ministère de la Santé britannique étudie actuellement le NHS Community Model, modèle de soins dans la communauté/de proximité mis en place et financé par le National Health System (Sécurité Sociale en Grande-Bretagne), proposé par l’Association des Sages-femmes Indépendantes (ASI). Ce modèle, un complément aux dispositions actuelles, s’adresse à toutes les sages-femmes voulant travailler selon le modèle proposé et aux femmes désirant bénéficier de soins continus.

Le concept est simple : quand une femme tombe enceinte, elle consulte une liste de sages-femmes de la région, les contacte, en rencontre une ou deux et choisit celle avec qui elle est le plus à l’aise. Dès lors, cette dernière se retrouve employée du NHS qui la rémunère pour son travail. Le contrat marque le début de la relation mère/sage-femme qui va se développer durant les mois de grossesse, débouchant sur une coopération équitable basée sur la confiance mutuelle. Les études effectuées montrent que cette “ relation ” est profitable à chacune des deux personnes : en plus des soins à domicile, la mère pourrait bénéficier de tous les services proposés par le NHS, et choisir ainsi le lieu et le type d’accouchement qu’elle souhaite. Toutes les femmes, de tout horizon et de toute catégorie professionnelle, pourraient bénéficier de ces avantages.

La pénurie de sages-femmes constitue l’un des principaux problèmes pour la mise en place des services de maternité : malgré des efforts visant à empêcher une crise de rétention dans cette profession, la crise est profonde. De nombreuses sages-femmes traînent des pieds et quittent leur travail car l’organisation actuelle ne leur permet ni de s’épanouir dans leur travail ni de contrôler leur travail. Une nouvelle approche du métier est nécessaire et nous pensons que le community midwifery model constituerait une des alternatives possibles pour les sages femmes. Même si ce modèle ne conviendrait pas à toutes les sages-femmes ou uniquement pendant un temps, il leur permettrait d’avoir le choix et de bénéficier d’une certaine flexibilité dans leur vie professionnelle. Le Docteur Stephen Ladyman, un parlementaire rattaché au Secrétaire d’État du Ministère de la Santé, n’était pas vraiment convaincu que les sages-femmes souhaitaient travailler selon les termes du contrat proposé : pour dissiper ces doutes, l’été dernier, l’Association des Sages Femmes Indépendantes a effectué un sondage sur Internet, qui a prouvé le bien fondé de cette proposition.
Nous avons également longuement parlé du modèle durant la Conférence Nationale des Sages-femmes, organisée par MIDIRS/ASI, qui s’est tenue à Birmingham en avril dernier : annoncée deux mois avant, cette Conférence a réuni 300 sages-femmes. Celles-ci ont clairement affirmé que ce modèle était une alternative possible leur permettant de fournir des soins individualisés et de grande qualité à toutes les femmes du pays.

1 femme 1 sage-femme Doulas de France

Communiqués de presse

14 mars 2006

Une réunion a eu lieu aujourd’hui (le 14 mars 2006) ; Liam Byrne, le Ministre de la Santé responsable des services de maternité ainsi que des intervenants-clés du Département de la Santé et des groupes de mères et de consommateurs sont intervenus. L’objectif de la réunion était de débattre à propos de la mise en place du modèle NHS pour l’exercice de la profession de sage-femme dans la communauté National Health Service Community Midwifery Model (NHSCMM). L’ambiance de la réunion était très positive et son but était de trouver un moyen de contourner des obstacles à la mise en place du NHSCMM. Le Ministre a signalé la nouvelle structure d’entreprise sociale pourrait constituer le moyen adéquate de mettre en place le cadre qui permettrait de déveloper ce type de modèle. La prochaine étape concerne un groupe de sages-femmes et leur caisse d’assurance locale (PCT* ; celles-ci s’occuperont des dispositions contractuelles et organisationnelles du NHSCMM.

Annie Francis, Brenda van der Kooy, Sarah Montagu,
Beverley Beech (AIMS), Belinda Phipps (NCT), Rob (BLISS),
Laura Abbott (OMOM).

*PCT : Primary Care trust : Soins Primaires de Santé.
AIMS : Association for Improvements in the Maternity Services: Association pour l’amélioration des pratiques dans les services de maternité.
NCT : National childbirth trust : principal groupe de pression britannique concernant l’enfantement
BLISS est une association britanique spécialisée dans les naissances prématurées.
OMOM : One Mother One Midwife : une mère, une sage-femme.

Juillet 2005

Une équipe de campagne comprenant des mères, des pères, des sages-femmes et des personnes qui se préoccupent des services de maternité au Royaume-Uni a été créé sous le nom de “One Mother, One Midwife” (Une femme, une sage-femme).
Notre but est que chaque femme au Royaume-Uni quelque soit son milieu socioculturel et son statut socio-économique ait l’opportunité de choisir une sage-femme, de bénéficier des services de maternité qu’elle a choisis de façon éclairée grâce les informations dont elle dispose et de s’associer avec des sages-femmes. Dans le cadre du modèle NHS pour l’exercice de la profession de sage-femme dans la communauté “NHS Community Midwifery Model” , proposé et mis en avant par l’Association des sages-femmes indépendantes, un contrat national concernant les sages-femmes (tel que celui qui existe déjà pour les médecins généralistes) permettra aux sages-femmes employées par le NHS et aux sages-femmes indépendantes d’utiliser les équipements du NHS et de permettre aux femmes, quelque soit leur statut socio-économique,d’être toujours suivies par la même sage-femme. Ce modèle de soins s’ajoutera au modèles existants, donnant femmes plus de choix, et en les remettant justement au centre des préoccupations des services de maternité en général.
Laura Abbott, sage-femme et militante pour l’OMOM déclare : “en travaillant en partenariat avec les femmes, nous pouvons promouvoir un nouveau modèle de soins à l’intérieur même de nos services de maternité. Ce modèle permettra aux femmes de bénéficier des soins en continu dont elles ont vraiment besoin, et encouragera donc les sages-femmes qui ont baissé les bras à reprendre leur profession.” Actuellement seules les femmes qui ont les moyens de se payer une sage-femme indépendante peuvent bénéficier de ce modèle de soins.
Le modèle NHS pour l’exercice de la profession de sage-femme dans la communauté sera un élément clé pour résoudre la crise et permettra de recruter et de garder les sages-femmes au sein du NHS. Liz Creed, mère et membre de l’OMOM déclare : “Si nous, les mères, nous laissons ce type de système continuer, nos filles et petites filles seront l’objet de plus d’interventions et les soins qu’on leur apportera seront de plus en plus mauvais”.
Une femme, une sage-femme, a pour but de promouvoir les soins individuels des sages-femmes : en associant mères et sages-femmes, favorisant la confiance et réduisant les interventions, les médicaments, les césariennes et l’ensemble des dépenses du NHS (Homer et al, 2002; Hodnett, 2004, Page et al, 2001). Cette association encourage aussi les sages-femmes à rester dans la profession en leur permettant de mettre à disposition toutes leurs compétences, augmentant ainsi la qualité des soins. Les femmes pourront toujours choisir des soins dans le cadre qui existe à l’heure actuelle..
Le modèle NHS pour l’exercice de la profession de sage-femme dans la communauté propose une structure dans laquelle les sages-femmes peuvent choisir d’accompagner les femmes de manière individuelle. Nous pensons réussir avec un travail en association en assurant la continuité des soins et plusieurs choix à toutes les femmes vivant au Royaume-Uni.

Comment ça marche ?

Avec le projet IMA(1) NHS(2) des sages-femmes de communauté :

  • On donnera à la femme enceinte une liste dans laquelle elle pourra choisir une sage-femme.
  • La femme pourra prendre contact avec les sages-femmes et choisir celle avec qui elle est le plus à l’aise.
  • La sage-femme travaillera sous contrat NHS normal avec un tarif fixe pour chaque femme.
  • La sage-femme et la future mère auront accès total aux services de santé.
  • La future mère pourra choisir l’endroit et la manière dont elle veut accoucher selon ses besoins.

Une association d’égal à égal basée sur la confiance qui permettra :

  • D’augmenter la satisfaction des femmes
  • D’offrir la continuité des soins
    De proposer aux sages-femmes une autre manière de travailler.
  • D’augmenter le recrutement des sages-femmes et le fait qu’elles poursuivent leur carrière

Ce projet prendra effet en parallèle des services de maternité déjà existants, en donnant le choix aux femmes des soins quelles veulent recevoir et aux sages-femmes de la manière dont elles veulent exercer leur métier.

1 -IMA : Independant midwifery association : Association de sages-femmes indépendantes.
2 – NHS : système de santé publique du Royaume Uni

Cela va t-il marcher ?

Ce modèle a été introduit en Nouvelle-Zélande au début des années 90 et c’est la base des soins en maternités dans ce pays.
Depuis que ce projet a été mis en place, plus de la moitié des femmes en Nouvelle-Zélande choisissent une sage-femme indépendante comme principal professionnel pendant leur grossesse, leur accouchement et la période postnatale.
Et 21% choisissent une sage-femme de l’hôpital qui a beaucoup de cas à traiter.

En savoir plus sur le NHS Community Midwifery Model

(Modèle de soins dans la communauté de proximité mise en place et financé par le National Health System)

Si les petits groupes de sages-femmes n’ont pas encore de lien contractuel avec le PCT (Primary Care Trust, Service de Soins Primaires) ou avec d’autres services(exception faite de la très réussie l’Albany Practice, qui embauche des sages-femmes depuis de nombreuses années), c’est parce qu’établir un contrat équitable est onéreux et chronophage, tant pour les commissaires que pour les sages-femmes elles-mêmes. Ainsi, le contrat standardisé que propose le Modèle de soins dans la communauté/de proximité mis en place et financé par le National Health System (NHS Community Midwifery Model) permettrait de surmonter ces obstacles et permettrait aux Services de Soins Primaires d’offrir le choix des fournisseurs, sans avoir à rédiger età négocier les contrats. Tout Service de Soins Primaires pourrait proposer ces prestations à toute femme se trouvant dans sa zone géographique/de son secteur. Le Service de Soins Primaires en utilisant le contrat standardisé se trouve simple gestionnaire.

Le contrat devrait absolument inclure une liste de prestations et de normes selon les Statuts et le Code de conduite des sages-femmes. Les sages-femmes adhérant à ce système devraient travailler selon les termes du contrat et assumer la responsabilité de leur propre pratique. Toutes les sages-femmes britanniques sont actuellement responsables de leur propre formation continue qui est mise à l’examen par le Conseil de surveillance tous les ans lors de l’assemblée générale de : leur enregistrement au Conseil de l’ordre des sages-femmes et des infirmier(e)s en dépend.

La structure actuelle des services de maternité ne permet absolument pas aux femmes de choisir leur sage femme. La majorité d’entre elles sont soignées par une multitude de différentes sages-femmes tout au long de leur grossesse, du travail et de la période post-natale.dont la plupart leur sont totalement inconnues . Pouvoir choisir sa sage-femme, c’est rendre plus autonomes les femmes.

Dans le cadre du modèle mis en place et financé par le National Health System, la sage-femme serait libérale, à l’instar de ses collègues docteurs généralistes.

On propose que le NHSCMM ait son propre fond de financement, et comme indiqué dans notre diagramme (cliquer ici), une somme fixe serait versée à la NHSLA qui fournirait une indemnité puisque les sages-femmes libérales en Grande Bretagne ne bénéficient d’aucune couverture d’indemnité professionnelle. Dans ce cas, ni les PCT, ni les hôpitaux n’auraient la charge de couvertures d’indemnité pour les sages-femmes. Le reste de l’argent alloué à chaque femme serait versé au Service de Soins Primaires qui paierait la sage-femme.

On ignore encore si le “Salaire au rendement”, (salaire versé par contrat/par traitement) va pouvoir être appliqué aux services de maternité. Depuis près de 10 ans, le gouvernement britannique insiste pour que les soins prodigués permettent un accouchement normal et un accompagnement personnalisé de chaque femme durant la grossesse, la naissance et la période post-natale.
La rémunération des sages-femmes après chaque étape du processus d’accouchement s’inscrit dans le NHSCMM.

Le contrat standardisé assurerait également aux femmes un accès à tous les examens de dépistage appropriés (analyses de laboratoire et échographies), aux services de maternité et aux centres d’accouchement, aux services d’Obstétrique et de Pédiatrie avec leur sage-femme attitrée. Le NHSCMM concerne les soins prodigués par des sages-femmes pendant toute grossesse ; en choisissant ce modèle, les femmes continueraient à bénéficier de tous les autres services du NHS en cas de besoin. Pour beaucoup de femmes ayant une grossesse sans complications, le seul suivi des sages-femmes répondra entièrement à leurs besoins. Pour celles ayant des besoins plus complexes, la sage-femme sera un membre de l’équipe médicale, chargée de leur apporter une aide et un soutien continus afin que tout se passe dans les meilleures conditions pour les femmes et leur enfant.

Comme les études sur les soins individualisés prodigués par les sages-femmes le montrent, le modèle que nous proposons peut permettre à toutes les femmes de bénéficier de soins de meilleure qualité. De plus, ce modèle serait très important pour les femmes en difficulté qui considèrent souvent que le système actuel, basé sur un modèle industriel, qui, au lieu de prendre en compte les besoins individuels de chaque femme, est défini par des limites géographiques et ne répond pas à leurs besoins, et ce malgré le travail effectué par les sages-femmes. Le NHSCMM place la femme au centre de ses préoccupations, afin qu’elle reçoive les meilleurs soins possibles de la part de la sage-femme : ainsi s’établit une relation de confiance entre les deux parties.

S’appuyant sur le bon travail effectué par les Centres prénatals Sure Start, les femmes pourraient être référées aux sages-femmes travaillant au NHSCMM. Si des organisations telles que les organisations de soutien aux sans-papiers, les agents de surveillance, les travailleurs sociaux, les femmes réfugiées en Grande Bretagne, les infirmières à domicile, les communautés ethniques, les associations de soutien aux handicapés, participaient à une campagne de sensibilisation mettant en avant le NHSCMM, les femmes enceintes seraient plus tentées d’y adhérer. La bouche-à-oreille au sein des communautés est également efficace : les études effectuées par Jo Hindley, auteur de Having a Baby in Balsall Health : Women’s Experiences and Views of Continuity and Discontinuity of Midwifery Care in the Mother-Midwife Relationship (2005), montrent clairement que les femmes savent ce qui est le mieux pour elles et leurs bébés – une sage-femme qu’elles connaissent et à qui elles font confiance d’être à leurs côtés le moment venu.

La mise en place du modèle financé par le National Health System permettrait :

  • d’obtenir du gouvernement de pouvoir choisir sa sage-femme, de créer une grande diversité des prestataires de services du NHS et de consacrer toutes les ressources disponibles aux soins du patient
  • l’application de l’Article 11 du National Service Framework for Children, Young People and Maternity services
  • l’accès aux services de maternité à toutes les femmes du pays, accès encore plus nécessaire pour les femmes en difficulté.
  • de mettre fin à la pénurie de sages-femmes à la crise de rétention dans ce secteur
  • d’améliorer d’autres paramètres de santé publique tels que le taux d’allaitement maternel et la santé mentale des nouvelles mères
  • la réduction des coûts de litiges en fournissant des soins individualisés aux femmes.

Le NHS Community Midwifery Model fournit une structure permettant de réaliser tous ces objectifs – maintenant c’est aux pouvoirs politiques de décider à sa mise en œuvre.

Brenda van der Kooy (mars 2006)

Quels sont les avantages ?

  • Une augmentation des naissances normales
  • Une diminution du taux de césariennes
  • Une augmentation des taux d’allaitement maternel
  • Une réduction des coûts des services de maternité
  • Une réduction de l’incidence des dépressions postnatales
  • Un taux plus élevé au niveau du recrutement des sages-femmes et celles-ci on aussi plus tendance a continuer à rester sage-femme*
  • Avantages au niveau de la Santé Publique

* Selon Ball et al (2002), 2/3 des sages-femmes (qui ne pratiquent pas) reprendraient leur profession si les conditions de travail étaient meilleures

Comment notre modèle s'intègre-t-il au National Service Framework for Children, Young People and Maternity (Structure des services nationaux pour les enfants, les adolescents et les services maternité) ?

Nous pensons que la mise en place de la IMA Community Midwifery Model permettra au NHS d’atteindre les buts du National Service Framework for Children, Young People and Maternity, publiés par le Ministère de la Santé en septembre 2004.

Voici ce que l’article 11 (relatif aux services de maternité) affirme :

“Les femmes accèdent librement à des services de maternités de grande qualité et leur apportant un soutien. Ces services sont conçus pour répondre aux besoins des mères et à ceux de leurs bébés.”
“Durant les soins prénatals, les femmes peuvent choisir une sage-femme en tant que premier contact et toutes les femmes sont soutenues par une sage-femme connue durant leur grossesse.”
“Toutes les femmes participent à la planification de leur programme de soins, en s’appuyant sur les informations et les conseils de professionnels, y compris pour ce qui est du choix du lieu d’accouchement. Tout au long de leur grossesse et après la naissance du bébé, les mères seront soutenues par des professionnels qualifiés.”
“Les services de soins pour femmes répondent aux besoins de la mère et de l’enfant, et s’assurent que les parents soient consultés pour la planification et l’évaluation des services.”
“Les femmes choisissent et planifient leurs soins en accord avec les professionnels de santé. Elles sont bien informées et soutenues durant leur grossesse et la période postnatale”.
“Les services de soins et les services de soins prodigués lient les services de maternité et néonatals à de nombreux professionnels afin que toutes les mères et leurs bébés puissent bénéficier de soins de haute qualité.”

Tous les services œuvrent pour que le bébé naisse normalement, en pratiquant des interventions médicales seulement si elles présentent un intérêt pour la mère et/ou le bébé. La mise en place du Community Midwifery Model permettra d’atteindre l’ensemble de ces objectifs.

Que démontrent les études scientifiques ?

  • L’état de stress post-traumatique qui suit l’accouchement affecte de plus en plus de femmes
  • Les femmes déclarent qu’elles se sentent seules et effrayées pendant l’accouchement
  • La continuité des soins améliore la satisfaction des mères
  • La continuité des soins réduit l’utilisation de médicaments pendant l’accouchement ainsi que les taux d’accouchement par césarienne et augmente ainsi le taux d’accouchement normaux
  • L’accompagnent des femmes augmente la satisfaction des sages-femmes dans leur travail.
  • Des sages-femmes déclarent qu’elles reprendraient leur profession si elles pouvaient suivre les femmes dans la continuité.

D’autres évidences scientifiques sont disponibles dans les documents suivants :

Benjamin, Y Walsh, D & Taub, N (2000) ‘A comparison of partnership caseload midwifery with conventional team midwifery care: labour and birth outcomes’. Midwifery. Vol 17, pp234-240.
Biro, MA (2000) ‘Team midwifery care in a tertiary level obstetric service: a randomised controlled trial’. Birth. vol 27, no 3, pp168-173.
Biro, AM., Waldenstrom, U. Brown, S. and Pannifex, JH. (2003). ‘Satisfaction with Team Midwifery Care for Low- and High-Risk Women: A Randomized Controlled Trial’. Birth. Vol 30, no 1, pp1-10.
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Hodnett, ED (2004) ‘Continuity of caregivers for care during pregnancy and childbirth (Cochrane review)’ In: The Cochrane Library Issue 2, 2004.
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Texte publié le 1er mars 2006